Les artistes en résidences

création pour l’automne 2020

chorégraphie Tatiana Julien
scénographie et création plastique Julien Peissel
création musicale et sonore Gaspard Guilbert
création lumière Kevin Briard
régie plateau et régie générale (en cours)
documentation (archives sonores) Catherine Jivora
costumes (en cours)
assistants chorégraphiques Sylvain Riejou, Clémence Galliard
avec 8 danseurs sauvages et fous (distribution en cours)

production
C’Interscribo – Fanny Hauguel, Lola Blanc
coproductions (en cours) Maison de la Culture d’Amiens – Pôle européen
de création et de production • Chaillot – théâtre national de la Danse • Le
Phénix – Scène nationale de Valenciennes • La Commanderie, mission
Danse de Saint-Quentin-en-Yvelines • Viadanse – CCN de Bourgogne
Franche-Comté à Belfort (accueil studio)

La C’interscribo est soutenue par la Direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à la structuration, par la Région Hauts-de-France et par Amiens Métropole.
Tatiana Julien est artiste associée à la Maison de la Culture d’Amiens – Pôle européen de création et de production. Elle est également artiste compagnon au Théâtre du Beauvaisis, scène nationale.

« After »
Tatiana Julien,
Cie C’Interscribo

En Accueil Studio du 27 août au 4 septembre 2020

AFTER sera construit comme une expérience longue qui investira le lieu du théâtre dans son ensemble d’une façon proche

de l’in-situ et avec une attention particulière pour l’immersion du spectateur-visiteur dans un monde plastique et un univers

sonore multicanal.

On y parlera d’effondrement, d’urgence climatique, de fin du monde. Le spectateur sera baigné dans des archives sonores

allant des prévisions de l’an 2000 aux prises de paroles d’Aurélien Barrau, Pablo Servigne, Extinction Rebellion ou Fred Vargas

en passant par la COP24, 23, 22, 21, 20, 19, 18… 1.

On s’interrogera sur la danse ou le lieu du théâtre comme forme possible de résistance, peut-être le corps comme dernier garant d’une liberté fondamentale.

 

La proposition commencera probablement dans le hall du théâtre transformé en salle des fêtes pour l’occasion : playlists pops dansantes désuètes – écoutées par des générations massives –

distribution de cacahuètes et de coco punch. Danses moutonnières,divertissantes, danses de GIF… Et quelques survivalistes minoritaires ici ou là venus marcher dans la Rave for Climate.

Peut-être que l’un d’entre eux sera parvenu à capter l’attention d’un public diverti pour les mener enfin dans la salle de représentation, déjà désaffectée : Murs décrépis, sièges condamnés, tas de graviers, bâches… Autant que faire se peut, les spectateurs s’installeront entre le plateau et la salle, munis de leurs téléphones portables pour trouver les sièges perdus dans la pénombre d’un projo grésillant.

On entend au loin la playlist désuète des 80 ans de mamie Léone à la salle des fêtes de Heilles :

Gilbert Montagné, Patrick Sébastien, Les Démons de Minuit…