Annabel Guérédrat Cie Artincidence

Conception, chorégraphie, performance

Annabel Guérédrat

 

Performance interprétation

Chloé Timon

 

Dramaturgie

Lazaro Benitez Diaz

Conseils artistiques et customisation de la vidéo 1

Henri Tauliaut

Musique & composition sonore

Renaud Bajeux

 

DJing Set

DJ Queen Ci

 

Régie générale

Poulicard

Régie scéno et lumière

Jean Louis Portail

Coiffes

Judith Tchapka

Customisation éventail et tenue cyborg

Ludgi Savon

Vidéo 1, tournage

Fred Lagnau

Vidéo 2, tournage

Gaspard Pauwels

Montage vidéos 1 et 2

Sonia Bogdanovsky

Scénographie

Création collective

PRODUCTION Artincidence Cie, compagnie conventionnée par la DAC Martinique (2024-2025-2026) coproduction KLAP Maison pour la danse, Marseille ; 100% La Villette – Initiatives d’Artistes ; TASN, Tropiques Atrium scène nationale de Fort-de-France ; Le Quartz, Brest ; le Carreau du Temple ; CCN La Rochelle ; Ville du Lamentin ; Ville de Saint-Joseph ; VIADANSE – CCN Bourgogne-Franche-Comté à Belfort  soutien CN D, Pantin ; Terre d’arts, Parc de Tivoli

Avec le soutien de L’ONDA – Office national de diffusion artistique.

 

© Robert Charlotte

Let’s go back to the river

Let’s go back to the river est une création pluridisciplinaire, performative, mêlant la danse au rituel, la musique live et enregistrée, la vidéo projection de films recyclés ou réalisés pour la pièce.

Performance au long court (environ 3 heures), c’ est un geste d’amour que souhaite offrir Annabel Guérédrat. Cette procession de type Yoruba, tel le “ben démaré”, nécessite une participation active du public, elle se déroule autour d’un dialogue fictionnel entre la chorégraphe et Ana Mendieta, jusqu’à sa transformation en femme mère cyborg. La cérémonie finit par une grande fête sur le plateau.

« En 2010, j’ai ouvert un chantier sur le corps exposé d’une femme noire avec la figure de Sarjee Baartman et mon solo A freak show for S. Puis j’ai mis en perspective mon intime avec celui de sorcières qui m’habitent avec le nouveau solo A woman en 2014 ; Valeska and you en 2015. Dans I’M A BRUJA créé en 2018, sont évoquées clairement des artistes femmes qui m’inspirent telles : Valeska Gert, Mary Wigman, Nina Hagen, Elsa Dorlin, Princess Nokia. En rentrant en Martinique, en 2013, je me suis engagée à travers des ateliers de soin, auprès de femmes violentées psychologiquement et physiquement, de prostituées, de détenues, aussi des jeunes filles mamans, appartenant à la communauté afro-descendante caribéenne. La même année, j’ai créé, avec Ghyslaine Gau et Ana Pi, Women part two : you might think i’m crazy but i’m serious ; puis *Women part 3, en 2021. Aujourd’hui, en 2024, je réinterroge la figure de femme métisse, mais en y ajoutant les dimensions spirituelles et maternelles. J’imagine durant ces 4 heures de performance, parler avec Ana Mendieta, comme une amie, une confidente. De ma difficulté à avoir accédé à la maternité, à concilier mon statut de mère et d’artiste de la Caraïbe. Aussi mon lien fusionnel avec la nature, comme un lieu refuge. Surtout la rivière, lieu-ressource et synonyme de l’eau de la vie. »
Annabel Guérédrat