Création 2021

Conception, chorégraphie Mylène Benoit

Interprétation : 6 femmes danseuses, chanteuses (Taïwan, Chili, France, Japon) & 1 femme archère (distribution en cours)

Dramaturgie : Céline Cartillier

Direction du travail vocal : Nina Santes

Scénographie, création lumière : Magda Kachouche & Anthony Merlaud

Musique live (distribution en cours)

Annabelle Playe, Pénélope Michel (Cercueil/Puce Moment) et Tokiko Ihara, musicienne japonaise de Sho, ou Li Chin Li, musicienne taïwanaise de Cheng

Direction technique : Greg Leteneur

Production Contour Progressif

Coproduction (en cours): Le phénix, scène nationale de Valenciennes, NTCH – National Theater & Concert Hall, Taipei, Théâtre du Beauvaisis, scène nationale de Beauvais, Les Quinconces – L’Espal, scène nationale du Mans, Théâtre de Chaillot (en cours), Théâtre des 13 Vents – CDN de Montpellier, Villa Kujoyama – Kyoto, Abbaye de Maubuisson, Institut Français – Paris/Tokyo (sous réserve), Art Zoyd studio (sous réserve), Région Hauts-de-France, Drac Hauts-de-France, La Compagnie Contour progressif est conventionnée par la Drac Hauts-de-France, et soutenue par le Conseil Régional des Hauts-de-France au titre de l’aide au programme d’activités.

« ARCHERS »
Mylène Benoit
Cie Contour Progressif

Accueil studio du 12 au 23 octobre 2020
Openvia Vendredi 16 octobre à 19h30 dans le cadre de « La Nuit des Arts »

Pièce plastique et chorégraphique pour 6 performeuses,1 femme archère, 1 joueuse de sho et 2 créatrices de musique electronique.

Ce projet chorégraphique et musical est porté par mon intérêt pour les égalités symboliques, politiques, sociales ou intimes entre femmes et hommes, et pour les rituels initiatiques,contemporains ou ancestraux, qui jalonnent le parcours des individus.

En octobre 2017 alors que j’étais en résidence à Kyoto, à la Villa Kujoyama pour 4 mois, j’ai découvert par hasard la pratique du tir à l’arc ou Kyudo à l’Université de Tenri (Nara). Le Kyudo (Litt. « La voie de l’arc ») est un art martial japonais issu du tir à l’arc guerrier. Cette technique de combat a été perpétuée jusqu’à nos jours, en gardant ses gestes millénaires.

Cette expérience est la « racine » de cette création. J’ai été frappée par le lieu, découpé entre l’espace couvert depuis lequel des femmes tiraient, et celui, inviolable, gazonné et éclairé par la lune et la nuit, dans lequel les flèches s’élançaient vers les cibles. Des femmes arbitres répondaient par des cris à ceux des femmes archers. Il y avait là un lieu, des règles et des rituels ancestraux investis et traversés par des femmes, qui figuraient un monde sans hommes, et que j’ai perçu comme une fiction : un lieu du passé ou un roman d’anticipation. Une proposition de matriarcat.