Clémence Baubant Cie Empreintes
Conception et chorégraphie
Clémence Baubant
Interprétation
phase 1 solo 1 : Clémence Baubant / phase 2 : 2 interprètes féminines en cours d’audition Guadeloupe et Martinique)
Regard artistique et conseil dramaturgique
Mathilde Rance (Paris), Gilda StellBack (Suède)
Regard scénographique
Anais Verspan (Guadeloupe)
Coaching vocal
Gersande Walker (Occitanie) – Stella Gonis (Martinique)
Conseil musical et scénographie sonore
Paul Ramage (Ile de France)
Chercheurs - ressources associées
Marie Lyne Psyché (Martinique), Léna Blou (Guadeloupe)
Bureau de production
Toutart
Création lumière
en cours
Soutiens
DAC de Guadeloupe – Département Guadeloupe ; Département Haute Garonne ; FEAC – Ministère des Outre-mer ; ADAMI
Coproductions confirmées
CND LYON ; MACTE Guadeloupe ; Espace Roguet Direction des Arts Vivants 31
Coproductions envisagées
VIADANSE CCN Bourgogne-Franche-Comté à Belfort -; Artchipel – Scène
Nationale de Guadeloupe ; Karukéra Ballet ; CCN Ballet du Nord ; CCN Biarritz
Accueils en résidences
MACTE Guadeloupe ; Tropiques Atrium Scène Nationale de la Martinique ; CND Lyon – Espace Roguet Direction des Arts Vivants 31 ; CCN Ballet du Nord ; CCN Biarritz ; VIADANSE CCN Bourgogne-Franche-Comté à Belfort
Résidence – 14 au 17 octobre 24
OPENVIA – jeudi 17 octobre 24 à 19h30
Parades
Parades est le premier volet en solo d’une collection chorégraphique explorant les mythologies et rites de passage de la Caraïbe. C’est avant un projet de recherche, un espace d’exploration et d’expérimentation mettant en jeu le corps, le souffle et la voix. Il y a l’envie de réveiller des fantômes, de questionner des mythes enfouis et de réinventer un imaginaire héroïque.
De la figure de Joséphine Baker, Clémence Baubant a choisi de garder l’idée de parade, du défilé de Music-Hall et de proposer une relecture des enjeux d’hypersexualisation comme « la femme panthère », « la femme liane » ou « le costume de feuille de bananes ». À partir de ces matières premières, de la figure de la Bet Long et de celle du Zombi, se dessine une fiction chorégraphique qui crée le personnage ambivalent de Grande Savane, protagoniste principal de la pièce. Un personnage qui regarde plutôt qu’il n’est regardé, qui voit plutôt qu’il n’est vu. Avec la volonté d’incarner avec forces des éléments perçus comme des marques de faiblesses. Donner à voir le corps plutôt que de le laisser regarder, montrer plutôt qu’être vue.
REPRENDRE le pouvoir.
Le projet se déploie à partir d’une parade qui se répète et se transforme. Le corps masqué se dévoile dans une mise en abyme. La recherche des fantômes, des ombres.
La chorégraphe travaille à partir d’une physicalité de la superposition et du collage. Un jeu de « et si? ». Et si on augmentait tous les curseurs? Et si les particularités constitutives de notre identité étaient visibles avec la même intensité sur un seul corps? Et si l’on superposait tout à la fois, la marche de Joséphine Baker, le mythe du Zombi, le groove de Donna Summer et le Bigidi Caribéen? Et d’observer comment le corps s’adapte, s’équilibre, invente sa (ses) parade (s). Une exemplification de la pensée du « Tout-monde » portée par Edouard Glissant. Une réflexion aussi intime qu’universelle sur nos bricolages identitaires, sur les chimères qui nous accompagnent. Une recherche sur le tropisme des corps navigants dans une identité composite.