Les artistes en résidences

CRÉATION – JANVIER 2021 Le Théâtre, Scène nationale de Mâcon Val de Saône (71)

Chorégraphes : Christian et François Ben Aïm

Danseurs interprètes : Emilio Urbina, Thibaut Eiferman, Marie Levenez, Chiara Corbetta

Danseur acrobate interprète : Johan Bichot

Concepteur lumière : Laurent Patissier

Scénographe : Camille Duchemin

Production : CFB 451

Coproductions : Escher Theater (Luxembourg), Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin (50),Théâtre de Châtillon (92), Théâtre des Bergeries de Noisy-le-Sec (93), accueil studio de VIADANSE – CCN Bourgogne Franche-Comté à Belfort (90), La Commanderie – Mission danse de Saint-Quentin-en-Yvelines (78).

Résidence de création : Le Théâtre, Scène nationale de Mâcon Val de Saône (71).

Soutiens : SPEDIDAM, Centre des bords de Marne, Le Perreux-sur-Marne (94), Plateaux du Groupe Geste(s) / Lauréat 2020, Arts Vivants en Vaucluse – Centre départemental de Rasteau (84), Théâtre Chevilly–Larue André Malraux (94).

Mise à disposition de studios : La Briqueterie CDCN du Val-de-Marne (94), CCN de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig (94), Conservatoire intercommunal de Malakoff (92), LE CENTQUATRE-PARIS (75), Micadanses (75).

© CFB 451 – Patrick Berger

“FACÉTIES”
Christian & François Ben Aïm
Cie CFB 451

en Acceuil studio du 30 novembre au 11 décembre 2020

OPENVIA annulé

Avec FACÉTIES, un nouveau champ d’exploration s’ouvre pour les chorégraphes en affirmant un registre burlesque dans leur travail artistique. Le projet propose de fonder, le temps de la pièce, une communauté de l’absurde pour mettre en regard le fonctionnement de nos sociétés actuelles.

Accidents, surprises, détournements, provoquant de multiples réactions en chaîne inattendues, constituent autant de figures de style à la source d’inspiration de la pièce, qui souhaite laisser libre cours à l’espièglerie et à une joie fantasque. Elle développera une dimension ludique en questionnant chorégraphiquement le rapport à l’humour, à la dérision.

Jouant des décalages, des décentrages et recherchant l’écart, FACÉTIES, dans une subtile référence au cinéma burlesque, place en son centre la question du rythme pour que la dimension absurde du réel et de la vie ordinaire en soit mieux débusquée. L’insolite s’y conjugue à l’indiscipline, proposant un pas de côté audacieux et salutaire.

Questionner l’individu à la marge : la bizarrerie, l’étrangeté, la marginalité sont sublimées et interrogent la normalité grâce à la disponibilité physique et d’esprit des interprètes. Le déroulement des actions tient sur un fil et se situe entre la présence certaine de l’interprète, son rapport à l’espace et à autrui, et en même temps sa prise de distance avec la situation.