Valeria GIUGA – Cie Labkine – « Faune, Faune, Faune »

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Chorégraphie Valeria Giuga

Remontages Noëlle Simonet

Danse Daniel Condamines

Musique Debussy « Prélude à l’après-midi d’un faune » (version piano et version orchestrale) et Ryuichi Sakamoto

Production Labkine

Coproduction Viadanse direction Fattoumi/Lamoureux, CCN Bourgogne Franche-Comté à Belfort ; Domaine de Kerguehennec département
du Morbihan ; Musée de l’Orangerie-Orsay, Paris

« Faune, Faune, Faune »
Valeria Giuga – Cie Labkine

Résidence du 13 au 15 mai 2021

 

Valeria Giuga s’empare de plusieurs partitions du fameux ballet L’ Après-Midi d’un faune de Vaslav Nijinski, oeuvre patrimoniale s’il en est, et créé « Faune Faune Faune ».

Pour « Faune Faune Faune » Valeria Giuga et Noëlle Simonet travailleront la partition originelle de la version de Nijinski, et celle de Kurt Jooss (1966) pour deux interprètes d’exception Pina Bauch et Jean Cébron au sein du Folkwangballet à Essen.

Il s’appuie sur la version piano de la musique originale de Claude Debussy. Une partition de Afternoon of a faun de Jerôme Robbins (1953) complètera le corpus des œuvres, ces trois versions étant les seules notées à ce jour.

De ces trois partitions nous allons extraire la seule la figure du faune, comme Lifar le fit jadis, afin de créer un solo qui se répète et se transforme comme un rêve récurant et entêtant.

Dans chacune de ces chorégraphies, le faune commence et termine allongé, exactement au même endroit du plateau, seul. Il pourrait alors réitérer sa danse encore et encore en boucle jusqu’à la mener à son terme avec persévérance…

Le premier et le deuxième « faune » sont des remontages des œuvres originelles, celle de Nijinky d’abord puis la version de Jooss ensuite, le troisième est une récriture qui mélange les sources et brouille les pistes. Pour ce troisième « faune » Valeria Giuga concentre son écriture chorégraphique sur deux axes présents dans la version de Robbins : la question du parallèle et de l’en-dehors, et la contrainte du regard “face public“ évoqué par le miroir.

De la combinaison de ces directions complexes, une nouvelle forme de torsion jaillit.