
Julie Nioche A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés
Conception et chorégraphie
Julie Nioche et Rachid Ouramdane
Danse
Julie Nioche
Lumière
Yves Godin
Costume
Christian Rizzo
Pour la reprise 2025
Costumière – Anna Rizza
Régie lumière – iannis Japiot
Production – Véronique Ray et Stéphanie Gressin
Production
Production : A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés
Coproduction pour la reprise
Chaillot – Théâtre national de la Danse, VIADANSE – Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
A.I.M.E. est compagnie chorégraphique conventionnée avec l’État – D.R.A.C. des Pays de La Loire, avec le département de Loire-Atlantique et est soutenue par la Ville de Nantes
Accueil Studio – 22 au 25 avril 25
3, avenue de l’Espérance
Point de départ de deux parcours artistiques débutés en même temps, cette pièce de 1995 est la première de Julie Nioche et Rachid Ouramdane. La danse, tout d’abord explosive, se concentre petit à petit sur la surface du corps comme terrain de jeu et d’imaginaire, révélant les traces que les mouvements même les plus intérieurs laissent à même la peau.
Il y a trente ans, Julie Nioche et Rachid Ouramdane créaient ensemble un solo explosif. Interprété par Julie Nioche, il portait pour titre l’adresse du Centre chorégraphique national de Belfort, alors dirigé par Odile Duboc, où il avait été conçu. Avec ce voyage singulier vers l’immobilité, les deux danseurs faisaient leurs premiers pas de chorégraphes dans l’exploration infinie du sentir, au plus près du mouvement et des sensations. Julie Nioche reprend aujourd’hui cette pièce à l’origine de son parcours artistique, matrice de tout un travail sur la sensation et les imaginaires développé en lien avec les questions sociétales. Les lumières d’Yves Godin conduisent le regard, d’un espace immense à une focale minimaliste au raz du corps. Quant au costume sonorisé réalisé par Christian Rizzo, il se déchire au fur et à mesure de la danse, rendant ainsi visibles et audibles les traces que les mouvements, y compris les plus intérieurs, laissent à même la peau.
Isabelle Calabre