Taoufiq Izeddiou, Compagnie Anania Danses, La Terre en transe
DISTRIBUTION
Chorégraphe Taoufiq Izeddiou
Création sonore Taoufiq Izeddiou et Saïd Aït Elmoumen
Création lumière Ivan Mathis
Régie Marine Pourquié
Interprètes Suzie Babin, Juliette Bouissou, Chourouk El Mahati, Moad Haddadi, Taoufiq Izeddiou, Mohamed Lamqayssi, Hassan Oumzili, Angela Vanoni
PARTENAIRES
Festival Montpellier Danse
Agora Cité internationale de la danse Montpellier
Viadanse, CCN de Belfort
Théâtre du Bois de l’Aune, Aix-en-Provence,
Institut Français du Maroc
Pôle des Arts de la Scène Friche Belle de Mai (à confirmer)
Liberté Chateauvallon Scène Nationale
Concertgebouw Bruges
Première 30 juin 2024, Festival de Montpellier Danse
Taoufiq Izeddiou
Compagnie Anania Danses
La Terre en transe
En résidence Artiste associé du 6 au 10 novembre, du 12 au 21 décembre 2023, du 6 au 26 juin 2024
OPENVIA Jeudi 21 décembre à 19h30 et Mercredi 19 juin 2024 à 19h30
Le monde est en transe car le monde est fou, hystérique, incohérent et violent. La transe est antidote et chemin pour changer de monde, pour l’arrêter.
La terre en transe est une pièce pour neuf danseurs et danseuses venus du monde entier, accompagnés par trois musiciens. C’est une pièce en ouverture sur le caractère universel de la quête de sens dans un monde qui semble l’avoir perdu. Tous et toutes, corps, vibrations, pulsions, consciences reliées. Le monde est en transe et il est sur scène.
Loin de l’image exotique ou ethnologique que le mot « transe » peut véhiculer, Taoufiq Izeddiou veut expérimenter avec cette pièce, l’universalité du recours à l’épuisement du corps pour faire l’expérience de l’absence temporaire à soi-même et au monde. Cette expérience physique et mentale se décline sous toutes les latitudes, des rythmes gnawa du Sud, des danses et musiques traditionnelles d’Italie, jusqu’aux rythmes techno dans le monde entier. Partout, c’est le retour à la pulsation universelle, on rejoint le son de la terre que chaque corps porte différemment. Le chorégraphe souhaite s’appuyer sur les vécus, les sons des autres, de nombreux autres. Chaque démarche est unique et universelle à la fois.
La transe est l’endroit où l’on rêve le plus, on peut tout faire, un espace de liberté libérateur. Cet état de liberté ne peut être atteint qu’encadré de règles plus ou moins ritualisées. Le cadre rend possible le lâcher prise. Taoufiq compte s’appuyer sur le cadre rituel de l’espace scénique.
La transe est un état qui nous ramène au coeur de nous-même, un état de vérité. Tout a été dit, tout a été déposé. En se changeant, on change le monde. On est prêt pour un nouveau départ, pour recréer le monde autrement.