OSCYL Variation

Chorégraphie

Héla Fattoumi & Éric Lamoureux
en collaboration avec les interprètes

Interprétation

Sarath Amarasingam, Jim Couturier, Robin Lamothe, Bastien Lefèvre ou Matthieu Coulon, Johanna Mandonnet, Clémentine Maubon ou Ana Jezabel Carreira, Angela Vanoni

Plasticien, scénographe

Stéphane Pauvret

Création costumes

Gwendoline Bouget assistée de Charles Chauvet

Création musicale

Éric Lamoureux & Jean-Noël Françoise

Construction des oscyls

Cyril Cornillier

Direction technique

Thierry Meyer

Régie son

Nathanaëlle Wong

CRÉATION Septembre 2017, Festival Oriente Occidente, Musée d’Art Moderne et Contemporain de Rovereto

Performance in situ modulable pour 4 à 7 danseurs

Une rencontre inédite entre sept danseurs et des sculptures inspirées d’Entité ailée de Hans Arp.

« Que verrions-nous d’une sculpture si nous nous contentions de la regarder, et même si nous la touchions ? Autant qu’un poème, elle a besoin de notre imagination ou plutôt de ce sens auquel nous renonçons parce que nous avons peur d’être emporté trop loin, qui nous demande d’échapper aux définitions de toutes sortes… ». Extrait « Arp en ses ateliers d’art et d’écriture » Pierre Dhainaut

OSCYL Variation est une forme à composition variable qui peut être mise en résonance avec l’architecture ou le paysage et qui a vu le jour en septembre 2017 suite à la création de OSCYL. Cette déclinaison in-situ permet d’adapter l’univers esthétique et singulier développé par Héla Fattoumi et Eric Lamoureux, et de l’intégrer à des espaces de représentations divers : musées, jardins, sites historiques et monuments, places, etc.

Conçue pour un groupe de 4 à 7 danseurs, avec un accompagnement technique léger, la performance peut ainsi convenir à des contextes très différents, et prendre son sens dans la rencontre impromptue avec les publics en intérieur ou en extérieur. Elle est envisagée comme un parcours à construire avec les lieux d’accueil.

L’espace scénique révèle deux groupes radicalement distincts, mais en relation. Le premier est humain et, comme toujours chez Héla Fattoumi et Éric Lamoureux, divers : le collectif de danseurs forme un bloc d’humanités. À leurs côtés, les Oscyls patientent, immobiles depuis quelques secondes ou plusieurs centaines d’années ; seule une énergie externe peut les animer.

Si l’homme est généreux et leur offre son souffle, alors ils basculent, arpentent et tourbillonnent. Sont-ils des pantins abstraits, des culbutos géants, des organicités librement inspirées d’une sculpture de Hans Arp? Ils n’ont pourtant ni fondation ni socle. Leur ancrage est aussi leur mobilité.