Chorégraphie  Héla Fattoumi/Éric Lamoureux
Créé par  Héla Fattoumi et Éric Lamoureux
Dansé par  Marine Chesnais et Moustapha Ziane ou Bastien Lefèvre
Musique  Éric Lamoureux
Lumières  Xavier Lazarini Costumes Marilyne Lafay
Production  Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie (CCNC/BN)

Solstice (remix) est une adaptation de Solstice, spectacle créé et chorégraphié par Héla Fattoumi et Éric Lamoureux, produit par la Cie Fattoumi- Lamoureux, Le Centre Culturel Municipal – Danse Emoi – Ville de Limoges, Springdance Festival – Utrecht (Pays-Bas), L’hippodrome – Scène Nationale de Douai, Les Gémeaux – Scène Nationale de Sceaux en 1996.

Création le 9 février 1996, les Gémeaux – Scène nationale, Sceaux (FR)
Recréation le 17 septembre 2010, Cine teatro Nacional, Luanda (ANG), Trienal de Luanda

Solstice (remix)

La danse relie un homme et une femme aux extrêmes de l’échange…

Solstice (remix) de Héla Fattoumi et Éric Lamoureux est construit tel le négatif de leur première œuvre, Husaïs, dans laquelle ils mettaient en friction deux partitions solistes nécessaires l’une à l’autre et pourtant indépendantes.

Dans Solstice (remix), les deux chorégraphes ont souhaité parfaire l’approche de ces deux mêmes solitudes en y chorégraphiant leur rencontre.

De trajectoires contrariées en figures inversées et croisées dans la précipitation, la partition chorégraphique de Solstice (remix) voit deux individualités résistantes qui s’imposent une séparation avant qu’une magnifique ronde virtuose les (ré)unisse.

Décuplant les variations de portés, faisant valser les motifs chorégraphiques issus de danses de couple, la ronde éclate en mille saveurs. Puis s’éclate. La rencontre a eu lieu. Le pas de deux se brise violemment et les personnalités des interprètes, de nouveau seuls, se redéfinissent dans deux soli convoquant la part de masculinité de l’une et la part de féminité de l’autre.

Une certaine inversion du genre que l’on retrouve par touche dans le duo comme lorsque la danseuse porte, à bout de bras, son partenaire lové sur son épaule. Comme pour dire que de ce rapport binaire naît toute la complexité du rapport à soi. Comme pour dire qu’il n’y a rencontre que dans l’altérité.